TOP

Notre avis sur le Parc national de la Jacques-Cartier

Après une halte dans la capitale du Québec, nous mettons derrière nous les zones urbaines pour quelques jours afin d’enchainer entre parcs, fjord du Saguenay et excursions aux baleines dans le Saint-Laurent. Nous commençons notre route ici, au Parc national de la Jacques-Cartier, afin de profiter de la région montagneuse des Laurentides.

Pour avoir un aperçu de notre voyage au Québec dans son ensemble, cliquez ici. 🙂

Une nature ultra-préservée et un calme absolu

A moins de trois quarts d’heure au nord de la ville de Québec et au cœur des Laurentides, se trouve le Parc national de la Jacques-Cartier, créé il y a 40 ans. C’est un plateau montagneux, composée d’une vallée glacière où s’écoule la rivière Jacques-Cartier. En été, c’est une belle rivière calme et limpide sur laquelle les visiteurs peuvent faire du canoë. Tout autour, on ne trouve que de la forêt à perte de vue : d’abord des feuillus en bordure de rivière (érables, bouleaux…), puis des conifères (formant une « forêt boréale » 🌲), en haut, sur les plateaux. La carte détaillée du parc est disponible ici.

Le reflet de cette vallée dans cette belle rivière calme est splendide !

En comparaison avec le Parc national de la Mauricie, c’est un parc plus calme et moins touristique, presque préservé de toute activité humaine si l’on considère sa superficie : 670 km² ! Nous y avons vu beaucoup moins de monde qu’à la Mauricie : il règne ici un calme vraiment absolu. L’unique route longe la rivière encastrée 500 mètres en contrebas de ses deux versants. Hormis les sports nautiques que sont le canoë, le rafting et le paddle (dire « surf à pagaie », en québécois), les principales activités l’été sont le VTT, la pêche (on trouve dans ces eaux de nombreux saumons !) et, évidemment, la randonnée.

Pour les amateurs de canoë, il est possible de simplement descendre tranquillement la rivière (peu agitée) après s’être fait remonté en amont en navette. Pour le vélo et la pêche, privilégier les secteurs de l’Épaule et de Sautauriski, dont les entrées sont plus au nord-est. Marcher ici permet d’accéder à de beaux panoramas et d’admirer la faune et la flore sauvages du Québec. En arrivant, par l’entrée principale, celle du secteur de la vallée au sud du parc, on accède à de nombreux circuits de randonnée. Il faut dire que le parc compte environ une centaine de kilomètres de sentiers.

Panorama depuis le premier belvédère du sentier des Loups sur la rivière Jacques-Cartier, à peu près à mi-chemin du parcours aller

Le sentier des Loups, environ dix kilomètres, est le plus réputé, malgré une certaine difficulté due au dénivelé (environ 480 mètres en positif). Néanmoins, l’altitude ici est toute relative, puisque le point culminant – le Mont François-de-Laval, au nord-est du parc – n’atteint que 1083 mètres. Nous choisissons donc de suivre ce sentier qui nous mène successivement à deux superbes points de vue : le premier sur la rivière Jacques-Cartier, le second sur les magnifiques forêts et la jonction entre la rivière Jacques-Cartier et la rivière Sautauriski.

Parc Jacques-Cartier sentier des Loups
Parc Jacques-Cartier sentier des Loups

Ce sentier n’est pas trop difficile : le début monte un peu de façon abrupte, puis l’ascension se fait très progressivement

Le sentier n’est pas très large mais suffisamment bien balisé : les dix kilomètres seront avalés en trois bonnes heures tout de même dans une humidité insistante et parfois quelques gouttes de pluie sur le chemin. Vous pouvez en savoir davantage sur le profil de ce sentier sur Alltrails.com. En route, nous apercevons ce qui semble probablement être un orignal ! Apparemment, ces animaux seraient plus faciles à observer de bonne heure, lorsqu’ils vont s’abreuver à la rivière.

Parc Jacques-Cartier sentier des Loups orignal
Parc Jacques-Cartier sentier des Loups orignal

Quel est donc cet étrange animal qui se cache dans les bois ? Mais oui, c’est un orignal ! 🦌

Il serait également possible d’apercevoir ou d’entendre des loups gris, mais aussi des caribous, des cerfs de Virginie, des castors et des porcs-épics !

Finalement, nous n’aurons pas croisé le moindre randonneur en 3h de marche… Pour une randonnée considérée comme incontournable ici, ça parait juste incroyable ! Après cette bonne marche, nous reprenons la route en direction du nord pour dormir à Alma, près du lac Saint-Jean et de la rivière Saguenay afin d’explorer le fjord le lendemain.

Le point de vue final offre un magnifique spectacle sur les rivières Jacques-Cartier et Sautauriski, et les belles forêts du parc 😀

A ce jour, le prix d’entrée à la journée est de 9$ pour un adulte. Les billets peuvent s’acheter directement au Centre de découverte, quelques kilomètres après l’entrée dans le parc. C’est également là qu’on pourra vous renseigner. Le site officiel contient également beaucoup d’informations.

📝 Bon à savoir :

  • Si vous n’avez pas de véhicule, il est possible de visiter le parc depuis la ville de Québec pour environ 40$ A/R. Départ depuis la Place d’Armes, à proximité du Château Frontenac. Plus d’informations par ici
  • Si vous souhaitez passer plusieurs jours dans le parc, sachez qu’il est possible d’y dormir. Voir ci-dessous ⤵️
  • L’hiver, le parc reste ouvert et offre des possibilités de ski nordique ou de raquettes, mais il convient d’être particulièrement couvert, les températures pouvant facilement atteindre -20 degrés ! ❄️

 

Où dormir ? 💤

Le parc de la Jacques-Cartier étant situé à une distance raisonnable de la ville de Québec, il est bien entendu possible de dormir dans cette dernière avant ou après votre passage dans le parc. Pour nos recommandations en matière d’hébergement dans la capitale du Québec, voir la fin de notre billet précédent.

Entre Québec et le parc, il est possible de dormir à Stoneham. La station de ski possède quelques hébergements cosy, notamment le très grand (et très cher) 90-09 Chalet, ou le Condo loft ski in – ski out, accessible pour environ 150 euro la nuit. L’Hôtel Valcartier, avec sa piscine extérieure est une autre option plus que satisfaisante un peu moins chère..

Sinon, il est aussi possible de dormir directement à l’intérieur du Parc, que ce soit en camping ou en chalet. Les prix diffèrent fortement selon les logements, y compris pour une même catégorie. Il vous faudra donc regarder les caractéristiques, les équipements, la localisation et le tarif de chacun de ces logements pour faire votre choix. Il conviendra de réserver en avance, car les « meilleurs » hébergements sont évidemment réservés en premier.

 

Quelques exemples d’activités 🚁

 

🗺️ Accéder à nos autres articles sur le Québec

[ Cliquer sur un 📌 puis sur le lien associé ]

 

 

💡Certains liens dans cet article sont susceptibles de générer une commission qui sera reversée à DestinationHorizon.fr. Ceux-ci n’entrainent aucun surcoût pour vous mais permettent de financer notre travail. Nos suggestions ont pour but de vous aider dans l’organisation de vos voyages en vous proposant, selon nous, les meilleures expériences disponibles.

5/5 - (3 votes)

Rédiger un commentaire

You don't have permission to register